LA RÉSILIENCE INDIVIDUELLE :
d'où vient-elle ?
A l’origine c’est de la physique : la résistance des matériaux aux chocs et aux déformations.
C’est aussi de la biologie : la capacité d’un écosystème à se régénérer, par exemple une forêt après un incendie.
Depuis 30 ans, on parle de résilience en psychologie. C’est la capacité d’un individu à surmonter les épreuves de la vie : maltraitance, deuils, chômage, accidents graves, approche de la mort.
L’intérêt du concept est de rejeter le fatalisme. Beaucoup des individus concernés (et même la majorité d’après certains psychologues) arrivent à dépasser les difficultés rencontrées.
Bien entendu, cela n’est ni automatique, ni facile, ni sans rechute. Cela nécessite des qualités personnelles : l’énergie vitale, la capacité à communiquer son ressenti, l’humour, la créativité. La présence des autres joue également, ainsi qu’une part de chance.
LA RISCO-RÉSILIENCE : faire face ensemble
Depuis quelques années, on parle de résilience collective pour désigner la résistance d’une communauté humaine aux chocs : la guerre bien sûr, mais aussi les catastrophes.
C’est donc la capacité collective à diminuer la fréquence et l’impact des crises, ainsi que la possibilité de revenir au plus vite à la normale.
Compte tenu de tous les périls globaux qui nous guettent, on parle d’éco-résilience pour identifier les conditions d’une relation plus équilibrée entre les humains et leur environnement.
Plus précisément, la Risco-résilience désigne cette culture du risque majeur qui nous permet de mieux faire face ensemble à différents types de dangers exceptionnels :

« RISCO »
comme la racine latine du mot risque :
c’est en Italie qu’ont été inventées les premières assurances, pour protéger les bateaux contre les rochers coupants (resecum).
« RÉSILIENCE »
comme la capacité à faire ensemble aux défis exceptionnels posés par les risques majeurs.
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